jeudi 13 mai 2010

Ma belle amie...


Ma belle amie, tu as vieillie
Je peux voir sur ton visage les traces de la vie
Ma belle amie, tu as grandie
Malgré les peines qui éveillent tes nuits
Ne te laisse pas anéantir
Par un amour qui ne peux grandir
On apprend tous de ses expériences,
Même si à chaque fois on pleure notre insouciance
Tu réaliseras avec le temps,
Que l’amour t’a évité une série de tourments

Ma si belle amie, tu as vieillie
Je peux voir au fond de tes yeux la veuve qui pleure son mari
Ma si belle amie, tu as grandie
Malgré les idées noires qui te traversent l’esprit
Ne te laisses pas allée comme une veuve éplorée
Qui rendue à son dernier souffle, voit ses années gâchées
Tu apprendras de cette expérience
Même si cette fois, tu te donnais enfin une chance
Tu réaliseras avec le temps
Que tu mérites un amour encore plus grand

J’aimerais retourner le temps, échanger ta peine, effacer tes larmes
Mais même moi, contre l’amour, je suis sans armes
On vit la vie au jour le jour
En espérant conquérir l’amour
Chaque défaite nous rend plus fort
Chaque victoire, nous animes encore
Ma merveilleuse amie, tu as vieillie
Je peux voir dans ton cœur que tu as grandie

Poussière de Rêves...


Cette nuit, je t’ai rêvée
Cette nuit encore j’en ai pleuré
J’aurais aimé que tu sois là

J’aurais aimé te regarder souffler tes bougies
J’aurais aimé te serrer dans mes bras
Te souffler à l’oreille des mots gentils
D’ici quelques jours, une année aura passée
La première, la plus dure, celle qui n’aurai jamais dû arriver
D’ici quelques jours, tu aurais eu 1 an
Mais dans un mois nous fêterons ton départ
D’ici quelques jours, tu nous aurais éblouis par ton sourire
Mais dans un mois, nous devrons pleurer ta mort
Devrions-nous rire, pleurer?
Mars, mois de ta vie
Avril, mois de ta mort
Pourtant trop court dans la même année
Un mois trop lourd dans une seule vie
Tu n’aurais pas du me quitter,
Tu devais rester près de nous,
Il y avait encore un million de petites choses que je devais te montrer
J’avais un ciel immense à te présenter
Après une année, c’est l’impression de t’avoir rêvée
Une poussière de rêve envolée
Avoir rêvé t’avoir vu mourir
Cela s’est-il vraiment passé?
Est-ce que nous t’avons réellement priée?
Avons-nous vraiment eu le courage de te laisser aller?
Nous devons rester forts, te montrer que ta vie n’était pas vaine
Mais je suis seule à gérer ma peine
Encore un mois pour te regretter,
Ensuite passera une nouvelle année
Et je continuerai à les compter
Ces poussières de rêves que je ne pourrai jamais plus vivre éveiller…